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Regardez une vidéo où les participants à la Collaboration d'apprentissage de 18 mois du Cadre de mesure et de surveillance de la sécurité au Canada partagent leurs expériences et leurs points de vue sur la mise en œuvre du Cadre.

 


Corps professoral et accompagnateurs

  • « Au final, il s'en dégage une énergie et un engagement vraiment étonnants », déclare le Dr G. Ross Baker, PhD, professeur à l'Institut des politiques, de la gestion et de l'évaluation de la santé à l'Université de Toronto. « Et beaucoup de gens disent que [le CMSS] est l'élément qui leur a vraiment permis d'intégrer la sécurité dans leur travail quotidien, avec leurs collègues au sein de leur unité, et d'avoir des conversations pertinentes et enrichissantes avec eux. Je pense que tout ça est vraiment positif et que ça démontre que ce cadre a de la valeur, [...] ce n'est pas seulement une approche conceptuelle de la sécurité, [...] mais une méthode pratique et appliquée qui permet aux intervenants de première ligne de travailler avec leurs équipes pour créer un environnement qui favorise des soins plus sécuritaires. »
  • La Dre Jane Carthey, membre du corps professoral, nous affirme que « le Cadre change la nature des conversations des équipes de santé au sujet de la sécurité. Il rend leurs membres plus attentifs, plus proactifs. Avant de s'engager dans ce cadre, les établissements de soins de santé sont souvent fortement enclins à tirer des enseignements des préjudices passés et agissent très peu en fonction de ce qui se passe dans le moment présent et de ce qui pourrait se passer ensuite. ».
  • L'accompagnateur Wayne Miller nous dit que « ce qui est vraiment remarquable, c'est la passion qui anime les intervenants de première ligne pour fournir des soins sécuritaires. Ils ne pensent pas aux préjudices en fonction des données et des rapports qui ont été fournis. Ils entrent au travail jour après jour et veulent faire ce qu'il y a de mieux pour leur patient à chaque jour ».

Leader en matière de sécurité des patients

  • La Dre Petrina McGrath, directrice générale de la qualité et de la sécurité au sein de l'Autorité sanitaire de la Saskatchewan, déclare : « L'autre chose qui a vraiment changé grâce au Cadre [de MSS], c'est qu'au lieu de se concentrer sur l'assurance, et de voir beaucoup de gens faire des vérifications ou être évalués, aujourd'hui, il s'agit plutôt de questions [...] il ne s'agit plus seulement de regarder les résultats – d'accord, nous avons mis en œuvre ces processus, mais sont-ils vraiment capables de les suivre? Le personnel est-il capable de faire ce que nous avons conçu et comment pouvons-nous savoir si nos processus sont fiables, non pas pour culpabiliser les gens, mais pour savoir pourquoi nous ne sommes pas capables [de fournir les médicaments] en suivant le processus que nous avons conçu? Est-ce cette interrogation ou la curiosité, cette pure résolution de problèmes qui nous pousse à trouver ce qui rendrait un processus plus fiable? »

Participants

  • « Je dirais qu'à cette époque très difficile du domaine de la santé, [le CMSS] a apporté un changement très positif dans la culture de notre ministère. Il a apporté un dynamisme et un degré d'engagement que nous n'avions pas vus depuis très longtemps », déclare la Dre Jan Sommers de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse.
  • « Personnellement, ça a changé ma façon de penser et je conçois la sécurité différemment maintenant; avant, ça tournait beaucoup autour des préjudices passés, de l'examen des incidents critiques, le plus souvent sous un angle restrictif. Mais pour moi, ça a vraiment ouvert mon optique de la sécurité et transformé ma façon de l'envisager », explique Tracey Rannie, Interior Health, C.-B.
  • « Je pense que l'un des grands avantages de l'utilisation du Cadre avec une équipe multidisciplinaire, c'est qu'on a la possibilité de partager des informations et de résoudre des problèmes avec tous les membres de l'équipe, quelle que soit leur discipline », déclare Tricia Coulter de l'Office régional de la santé de Winnipeg, à l'Hôpital général de Victoria.
  • Rosanne Labossier-Gee, du Programme de sciences cardiaques (SCD) de l'Office régional de la santé de Winnipeg, nous dit : « Le CMSS nous a vraiment aidés à centrer nos discussions sur la sécurité autour d'un seul axe. On se réunit au sein de notre comité de sécurité des patients. Nous tenons des caucus. Mais je pense que le personnel se sent vraiment en sécurité maintenant en présentant une requête et en sachant qu'elle sera prise en considération. Je crois que ça nous a vraiment aidés à dialoguer sur la sécurité des patients et à la mettre au premier plan dans l'unité, ce qui est génial. »
  • Crystal Browne, Alberta Health Services, Zone nord pour personnes âgées, Edson, déclare : « Notre approche a vraiment été de l'intégrer dans chaque aspect de notre travail. Ainsi, même lors de nos réunions debout, nous parlons du Cadre et du travail que nous réalisons [...] Nous essayons donc vraiment de trouver des moyens de l'intégrer aux systèmes existants afin de ne pas réinventer la roue. ».
  • « Nous avons mis en place des caucus de sécurité et d'autres occasions de réunion pour le personnel, et ils se réunissent pour parler de choses et d'autres. Mais maintenant, ils le font de manière moins formelle », explique Cheryl Seaborn de Cardson, Zone sud d'Alberta Health Services. « Alors, même quand ils constatent quelque chose, ils n'attendent pas le caucus de sécurité, ils se réunissent en groupe. Le personnel est constamment conscient que ça fait partie de la sécurité de chacun - il y pense tout le temps. Je pense que ça permet au personnel de prendre des décisions là où il ne se sentait peut-être pas capable de le faire auparavant. »
  • Danielle Bellamy de l'Autorité sanitaire de la Saskatchewan (SLD de Yorkton) déclare : « Ça nous a permis de nous concentrer réellement sur la sécurité dans nos caucus quotidiens. Nous avions peut-être des caucus quotidiens avant, mais de quoi parlions-nous? Est-ce qu'on ne parlait que des préjudices qui étaient survenus? Donc, [le CMSS] nous a vraiment donné les outils nécessaires pour parler non seulement des préjudices passés, mais aussi des autres parties du Cadre. ».

Projet de démonstration

 


Voici les commentaires formulés par les participants dans le cadre du projet de démonstration initial mené par l'Université de Toronto.

  • « Une fois que vous utilisez cet outil, vous comprenez qu'il est très puissant, explique Aparna Bhattacharjee, du Centre universitaire de santé McGill. Il peut s'intégrer aux plus petites tâches comme aux projets d'envergure ».
  • « L'utilisation de ce cadre a été très utile en vue de nous aider à changer la culture de notre établissement, a déclaré Jelena Sparavalo, de St. Joseph's Health Care. « En passant, nos patients et notre personnel se sentent beaucoup plus en sécurité en utilisant ce cadre et en étant capables de discuter de la sécurité d'une manière plus proactive ».
  • « Le cadre a élargi notre façon d'envisager la sécurité », explique Sarah Grummisch, du Fraser Health. « Nous sommes particulièrement fiers du changement de culture, notre plus grande réalisation. Même ce n'est pas l'ensemble du personnel qui est au courant du cadre, nous avons ouvert la discussion sur la sécurité dans l'unité avec les médecins et le personnel. »
  • « Le cadre de mesure et de surveillance de la sécurité représente une nouvelle façon de penser pour nous, affirme Shannon Moore, de STARS. C'est bien plus que l'analyse de préjudices passés. On peut se servir des volets clés pour évaluer et réfléchir à tout ce qui concerne la sécurité et à l'amélioration de la qualité. »