Des universitaires, des formateurs cliniques, des dirigeants, des décideurs, des organismes d’agrément, de certification et de réglementation, des membres de Patients pour la sécurité des patients du Canada, soit 54 personnes en tout, ont participé à la table ronde du 20 janvier. L’événement comptait trois ambitieux objectifs :
Faire de la sécurité des patients une priorité du monde de l’éducation à travers tout le continuum de la formation, de la recrue au perfectionnement professionnel, grâce à l’élaboration d’un Plan d’action national de formation en sécurité des patients;
Coordonner les mesures de la table ronde sur la formation aux objectifs généraux du Consortium national de la sécurité des patients et du nouveau Plan d’action intégré en sécurité des patients;
Élaborer une finalité commune pour la création d’un Réseau national de formation en sécurité des patients.
L’énergie dans la salle était évidente et les nombreux commentaires provenaient d’un groupe diversifié de personnes avec différents points de vue, ce qui a rendu la journée aussi créative que stimulante. On sentait un fort désir de collaborer et de s’engager à augmenter la formation en sécurité des patients et en amélioration de la qualité au Canada. Les participants ont eu l’occasion de voter pour prioriser les mesures de suivi qui formeront par la suite le Plan d’action national de formation en sécurité des patients. Les participants souhaitaient expressément que des mesures concrètes soient identifiées et que l’on maintienne l’élan de cette journée sans « attendre trop longtemps ». En outre, une partie de l’ordre du jour a été consacré à imaginer la forme que pourrait prendre un réseau de formation en sécurité des patients. Des images très fortes ont été utilisées, ce qui dénote un appui à un réseau dynamique, et l’on a décrit les éléments devant mener à son succès durable. En résumé, l’évaluation des participants exprime leur attachement au futur plan d’action en formation et réaffirme que le travail accompli lors de la table ronde sur la formation en sécurité des patients a constitué un excellent point de départ pour ce sujet complexe et compliqué.
« J’ai adoré ma journée, a déclaré Deborah Tregunno, professeure agrégée de l’école des sciences infirmières de l’Université Queen’s. Il y a eu beaucoup de débats d’idées et beaucoup de bonne volonté pour faire avancer les choses. »