Le jeudi 15 octobre à midi (HAP) / 13 heures (HAR) / 15 heures (HAE) (durée d'une heure et demie)
À la lumière des commentaires des participants et de l'intérêt suscité par le webinaire
Reimagining Healing after Harm: the Potential for Restorative Practices [Concevoir la guérison après un préjudice survenu lors des soins de santé : le potentiel des pratiques réparatrices], l'organisme Patients pour la sécurité des patients du Canada est heureux d'offrir cette séance complémentaire. Veuillez consulter les diapositives, l'enregistrement et les ressources de la première séance en cliquant sur le lien ci-dessus. Le cas échéant, veuillez également nous faire part de vos questions à ce sujet dans le formulaire d'inscription. Avant le webinaire, toutes les questions seront communiquées aux présentateurs, qui tenteront d'y répondre pendant la séance.
Les pratiques réparatrices nécessitent un dialogue démocratique inclusif entre toutes les personnes touchées par les préjudices qui surviennent lors des soins de santé. Elles sont guidées par le souci de remédier aux préjudices, de répondre aux besoins, de rétablir la confiance et de promouvoir la réparation ou la guérison pour toutes les parties concernées.
Dans ce webinaire, nous approfondirons l'approche néo-zélandaise de la guérison après un préjudice lié aux mailles chirurgicales en nous posant, entre autres, les questions suivantes :
- Qu'est-ce qui a motivé l'adoption d'une approche réparatrice?
- Qu'est-ce qui a inspiré le choix d'un modèle centré sur la relation et la réconciliation?
- Comment les pratiques réparatrices ont-elles soutenu le processus de conception participative entre les défenseurs des consommateurs et les représentants du ministère de la Santé?
- Comment les approches réparatrices soutiennent-elles l'engagement de la Nouvelle-Zélande envers le Tiriti o Waitangi - le traité qui détermine le partenariat entre la Couronne et les peuples autochtones?
Ensuite, nous engagerons une discussion avec tous les participants sur ce que ça représente pour le Canada.
Modérateurs et panel :
Andrew Simpson, médecin chef, ministère de la Santé, Nouvelle-Zélande.
Andy est un membre associé du Royal Australasian College of Physicians et du Royal Australasian College of Medical Administrators. Oncologue médical de formation, Andy a été le directeur clinique national du programme de lutte contre le cancer du ministère de la Santé avant de devenir médecin chef. Andy dirige les interventions du Ministère liées aux mailles chirurgicales depuis la mi-2018.
Stephanie Turner, Directrice en matière d'équité, Maori. Stephanie Turner, M.A. spécialisée, est la directrice de Māori Health Outcomes pour la New Zealand Health Quality Safety Commission et a occupé plusieurs postes de direction au sein des conseils de santé de district de Nouvelle-Zélande. Stephanie a dirigé un organisme non gouvernemental, mis en place un service de soins primaires en santé mentale et travaillé comme thérapeute familiale spécialisée dans l'art-thérapie. L'objectif principal de Stephanie est de soutenir l'amélioration de la qualité des systèmes de soins de santé et des pratiques en santé, en facilitant la mise en œuvre du Traité de Waitangi en matière de responsabilité. Stephanie utilise la vision du monde et les systèmes de connaissances de Māori dans la conception des systèmes de santé pour faire progresser et améliorer leur accès et les expériences qui y sont vécues.
Carmel Berry,
créatrice de Mesh Down Under.
Blessée par trois implants de maille différents en 2004, Carmel a appris qu'elle était « la seule » à souffrir de la douleur débilitante qu'elle a décrite à de nombreux professionnels de la santé. Carmel a mené une campagne de sensibilisation par l'intermédiaire de son organisme de soutien, Mesh Down Under. Cette campagne comprenait une pétition du gouvernement, qui a été acceptée et à laquelle a répondu le Health Select Committee.
L'une des recommandations de ce comité soulignait que le ministère de la Santé devrait « tenir compte de l'expérience des pétitionnaires et d'autres personnes ». Carmel et les membres de son équipe, appelés affectueusement « The 3 Meshketeers » (ou « Les 3 maillequetaires »), ont participé activement à la co-conception et à la mise en œuvre du programme de justice réparatrice intitulé « Hearing and Responding to the Stories of Survivors of Surgical Mesh » [Entendre et répondre aux histoires des survivants des mailles chirurgicales].
Jo Wailling, IA, chercheuse universitaire et animatrice, Diana Unwin Chair in Restorative Justice.
Jo Wailling est chercheuse universitaire et animatrice attachée à la Diana Unwin Chair in Restorative Justice [Chaire Diana Unwin sur la justice réparatrice]. Elle est bien placée pour chapeauter les collaborations entre les partenaires du secteur de la santé. Forte d'une expérience de 20 ans comme infirmière autorisée, elle a occupé des postes cliniques, professionnels et consultatifs auprès d'établissements de soins de santé et d'organismes gouvernementaux internationaux. Elle s'intéresse particulièrement aux mesures d'intervention réparatrice des préjudices causés par les soins de santé, aux systèmes de sécurité et à la culture organisationnelle.
Allison Kooijman, coprésidente, Patients pour la sécurité des patients du Canada – Modératrice. Allison garde les séquelles d'un mauvais diagnostic de cancer. Elle parle en connaissance de cause des préjudices et de leurs contrecoups, notamment lorsque les interventions en réponse aux incidents liés à la sécurité des patients sont loin d'être optimales. Ancienne infirmière auxiliaire autorisée, elle copréside Patients pour la sécurité des patients du Canada et est inscrite à la maîtrise au campus d'Okanagan de l'Université de Colombie- Britannique.
Sandi Kossey, directrice principale, Institut canadien pour la sécurité des patients – Modératrice.
Directrice principale à l'Institut canadien pour la sécurité des patients (ICSP),
Sandi Kossey organise des initiatives nationales et internationales visant à améliorer la qualité et la sécurité des soins de santé en collaboration avec des gouvernements, des dirigeants de systèmes de santé, des prestataires, des patients et les membres de leur famille. Elle a notamment piloté la création du Consortium national sur la sécurité des patients, une initiative de changement transformationnel à grande échelle qui a entraîné une collaboration et des changements de politiques et de pratiques sans précédent, ainsi que de meilleurs résultats et expériences pour les patients et les prestataires à travers le Canada. Étant donné sa nature compatissante de prestataire de soins, Sandi est devenue la championne des partenariats avec les patients et les familles qui mènent à l'amélioration des soins de santé ainsi que directrice/responsable du Centre collaborateur de l'Organisation mondiale de la Santé pour la sécurité et l'engagement des patients. Elle appuie également le comité de planification stratégique du conseil d'administration de l'ICSP et est responsable de l'incidence des politiques et des réseaux et alliances stratégiques. En 2018, Sandi a eu l'honneur d'être nommée membre du conseil d'administration du Health Quality Council of Alberta. Elle siège également au conseil d'administration de la section du Nord de l'Alberta du Collège canadien des leaders en santé.
Ce webinaire interactif est organisé par Patients pour la sécurité des patients du Canada, le programme dirigé par les patients de l'Institut canadien pour la sécurité des patients et le groupe canadien du réseau mondial Patients pour la sécurité des patients de l'Organisation mondiale de la Santé.
Une fois enregistré, le webinaire sera mis à la disposition des personnes inscrites par courrier électronique et publié sur ce site Web. Pour de plus amples renseignements ou pour nous faire part de votre expérience, d'une ressource ou d'un commentaire, écrivez-nous à
patients@cpsi-icsp.ca.